Résistance Humaniste.
Non Collaboration avec un gouvernement d’extrême droite en France.
Non Collaboration avec toute loi inique, raciste, discriminatoire, liberticide, haineuse, inégalitaire.
Désobéissance Civile non-violente (Ahimsâ).
En ce dimanche 30 Juin 2024, jour officiel du basculement de la France dans un rejet des valeurs démocratiques et humanistes, est créé un lieu de veille, de réflexion, de partage, de regroupement et d’invitation à l’action.
Ni collaborateur, ni dans la majorité silencieuse, mais dans une invitation à la Résistance Non-violente (Ahimsâ). – Eric Marchal –
Dans la continuité nécessaire du mouvement allemand de la Rose Blanche :
Nom d’un groupe de résistants allemands fondé en juin 1942, composé de quelques étudiants et de leurs proches. Le groupe rédige et distribue à Munich des tracts dénonçant la guerre et la politique du régime nazi. Ses membres sont arrêtés en février 1943 par la Gestapo ; les meneurs sont condamnés à mort et exécutés avant la fin de 1943. (cf. Wikipédia)
Résistance Humaniste à l’extrême droite, à ses idées, à ses actions, sans concession dès aujourd’hui !
Sur ce site, vous retrouverez petit à petit :
=> des outils pour se grouper, se coordonner, réfléchir et agir ensemble
=> une liste mise à jour régulièrement des exactions, des lois, des décrets, des prises de paroles, des abus… auxquels s’opposer par la désobéissance civile : VIGILANCE
=> des textes, vidéos et autres médias qui donne du recul et du sens : INSPIRANT
=> une liste des alternatives et initiatives citoyennes, humanistes et activistes : INITIATIVES
vous pouvez aussi me contacter par mail : laroseblanche2024 @ protonmail.com
Dans le livre Pour la désobéissance civique, José Bové et Gilles Luneau définissent six critères à réunir conjointement pour caractériser ainsi un acte :
- C’est un acte personnel et responsable : il faut connaître les risques encourus et ne pas se soustraire aux sanctions judiciaires
- C’est un acte désintéressé : on désobéit à une loi contraire à l’intérêt général, non par profit personnel
- C’est un acte de résistance collective : on mobilise dans l’optique d’un projet collectif plus large
- C’est un acte non violent : on a pour but de convertir à la fois l’opinion et l’adversaire, non de provoquer une répression ou une réponse armée ; toute attaque aux biens ne peut avoir qu’une dimension symbolique
- C’est un acte transparent : on agit à visage découvert
- C’est un acte ultime : on désobéit après avoir épuisé les recours du dialogue et les actions légales
Face à la « résistible ascension » du Fascisme au sommet de l’État, il est temps d’appliquer à grande échelle les règles proposées par Gandhi pour sa lutte non-violente (Ahimsâ) :
- Un résistant civil ne doit pas avoir de colère.
- Il supportera la colère de l’opposant, ainsi que ses attaques sans répondre. Il ne se soumettra pas, par peur d’une punition, à un ordre émis par la colère.
- Si une personne d’autorité cherche à arrêter un résistant civil, il se soumettra volontairement à l’arrestation, et il ne résistera pas à la confiscation de ses biens.
- Si un résistant civil a sous sa responsabilité des biens appartenant à d’autres, il refusera de les remettre, même au péril de sa vie. Mais, il ne répondra pas à la violence.
Dès 1945, Wilhelm Reich (médecin, psychiatre et psychanalyste Autrichien) écrit « Écoute Petit Homme ». Ce pamphlet est l’aboutissement de tempêtes et luttes intérieures d’un homme de science et d’un médecin qui a observé pendant des décennies, d’abord en spectateur naïf, puis avec étonnement et enfin avec horreur, ce que l’homme de la rue s’inflige à lui-même, comment il souffre et se révolte, comment il admire ses ennemis et assassine ses amis ; comment – au moment même où il accède au pouvoir en
assumant la fonction de représentant du peuple – il abuse de sa puissance et la rend pire que celle dont auparavant il avait à souffrir de la part de certains sadiques des classes supérieures.
Un terrible document sur la nature Humaine en ces temps où populisme et propagande Orwellienne, instrumentalisent colères et rancœurs pour mieux manipuler ceux qui en seront les premières victimes.